Toute vente immobilière peut dégager de la plus-value. Celle-ci est imposable, tout comme les revenus fonciers de la location nue ou les bénéfices industriels et commerciaux de la location meublée. Les titres de propriété qui reposent sur l’immobilier tels que les SCPI peuvent aussi donner lieu à une plus-value au moment de la revente du bien ou des titres. Dans tous les cas, comment se calcule la plus-value d’une vente immobilière ?
La plus-value brute
La plus-value brute est calculée, dans un premier temps. Elle est obtenue en évaluant l’écart entre le prix de vente et le prix d’achat du bien. C’est le prix mentionné dans l’acte de vente qui doit être pris en compte. Ce prix de vente peut être retouché en fonction des charges enregistrées, ainsi que des frais déductibles. Ce sont les majorations et les diminutions.
Quant au prix d’achat, c’est celui qui figure également dans l’acte de vente signé avec le nouvel acquéreur qui est pris en considération. Ce prix d’achat peut éventuellement faire l’objet de certaines majorations : frais de notaire, travaux, etc.
La plus-value nette
La plus-value nette est celle qui fera l’objet de l’imposition et qui sera par conséquent déclarée dans la feuille d’impôts du contribuable. Elle est obtenue après déduction des abattements qui seront évaluées à partir de la durée de la détention du bien. Plus le bien a été détenu sur une longue période, plus l’abattement est élevé, ce qui réduit le montant de la plus-value imposable. À noter que dès 22 ans de détention du bien, le taux de l’abattement est de 100%, c’est-à-dire que la plus-value n’est plus imposée.
Certains sites proposent des outils de calcul automatique de la plus-value. Il suffit alors d’entrer le prix de la vente ainsi que le type de bien (hors terrain constructible).